Mix énergétique 2025 : la dure réalité des faits
Dans une note rédigée en février 2017, l'association Energie en actions alertait les candidats aux élections présidentielle et législatives sur les conséquences d’un objectif de 50% nucléaire en 2025, et :
- soulignait notamment que "Dans la situation actuelle des finances publiques et de l’économie française (faible croissance, chômage), est-il raisonnable que la France, à l’issue des élections présidentielle et législatives 2017 confirme l’objectif de limiter la production nucléaire à 50% de la production d’électricité dès 2025 en France, alors qu’une telle décision aurait à court terme des conséquences importantes sur l’économie, et sur le pouvoir d’achat, et contribuerait nullement à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de la COP21."
- s"interrogeait "Un tel programme est-il techniquement réalisable ?", au regard de la construction de nouveaux moyens de production et des réseaux de transport d’électricité qui s’avéreraient nécessaire.
Cela n'avait pas empêcher certains candidats d'annoncer vouloir réduire plus vite ou de façon plus importante la part du nucléaire dans la production électrique.
L'association Energie en actions se félicite qu'à la suite de la publication par RTE le 7 novembre "Bilan prévisionnel : cinq scénarios possibles de transition énergétique", et alors que se déroule la COP23 à Bonn (du 6 au 17 novembre):
- Le Ministre Nicolas Hulot ai acté des conséquences sur les émissions de CO2 de l'objectif fixé pour 2025,
- Le Gouvernement, dans une communication au Conseil des Ministres du 7 novembre, affirme désormais :
- La priorité de l’enjeu climatique : viser la neutralité carbone de la production d’électricité
- Refonder l’évolution de notre mix électrique sur la base d’objectifs pragmatiques et cohérents, et notamment que la programmation pluriannuelle de l’énergie fixera les orientations en matière de réduction du parc nucléaire existant, en intégrant l’incertitude sur les avis futurs de l’Autorité de sûreté nucléaire, autorité indépendante, concernant la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs au-delà de leur quatrième visite décennale.
Acompte 0,15 € sur dividende exercice 2017
Le Conseil d’administration d’EDF, réuni le 7/11/17, a décidé de verser un acompte sur dividende en numéraire de 0,15€ par action au titre de l’exercice 2017, et de proposer, dans les conditions fixées par la quatrième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 18 mai 2017, l’option du paiement de cet acompte en actions nouvelles de la Société.
L'association Energie en actions :
- prend note de la baisse sensible de l'acompte par rapport à l'année précédente
- regrette que l'entreprise ne propose pas, comme le font d'autres sociétés, un arrondi à l'unité supérieure pour le calcul du nombre d'actions, afin de permettre à tout actionnaire qui le souhaite, et quel que soit son nombre d'actions, d'opter pour le paiement en actions.
Non à la taxation rétroactive des gains de l'épargne salariale et des PEA
L'association Energie en actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés du groupe EDF, exprime sa vive préoccupation vis-à-vis d'une disposition nichée dans l'article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale consacré à la hausse de la CSG, et selon lequel l’épargne salariale et les PEA ne pourront plus bénéficier du mécanisme des « taux historiques » et se verront appliquer le prélèvement social de 17,2 % en lieu et place des taux successifs constatés durant la vie du placement.
Lire la suite : Non à la taxation rétroactive des gains de l'épargne salariale et des PEA
Recos2 Energie en actions AG EDF2017
Recommandations de vote sur les résolutions soumises à l’Assemblée Générale EDF du 18 mai 2017
Positions retenues par le bureau de l'association Energie en actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés EDF, actualisées suite à la publication le 24 avril 2017 au BALO de l'avis de convocation à cette AG, avec mention d'une résolution alternative proposée par le Conseil de Surveillance du FCPE Action EDF prévoyant de ne pas verser de dividende au titre de l'exercice 2016 :
- Pour : résolutions 1, 2, 3, 4, 10, 13, 16, 17, 18, 19 et 20
- Abstention : résolutions 7, 8, 9, 11, 12 et 14
- Contre : résolutions A, 5, 6 et 15
> consulter le document détaillé
> pour en savoir plus sur cette Assemblée Générale, consulter la brochure de convocation
CR AG EEA 15-3-17
L'Assemblée Générale de l'association Energie en actions s'est tenue le 15 mars 2017 à Levallois Perret avec l'ordre du jour suivant :
Précisions sur l'augmentation de capital
Réponses à des questions sur l'augmentation de capital d'EDF, lancée par communiqué de presse du 7 mars au matin
Convocation AG EEA 15 mars 2017
L’Assemblée générale annuelle de l’Association Energie en Actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés du groupe EDF se tiendra le Mercredi 15 mars 2017 à 16 heures
Immeuble EDF - Carré Vert 45 Rue Kléber, 92300 LEVALLOIS-PERRET
Contribution EEA : nouvelle politique énergétique et environnementale 2/17
En vue des prochaines élections, l'association Energie en actions a synthétisé en 5 pages sa contribution à une nouvelle politique énergétique et environnementale.
Le document daté du 24/2/2017 résume les positions, en trois chapitres :
- les énergies primaires et l’amont (production d’énergie électrique),
- l’aval et des aspects tarifaires et fiscaux, voire réglementaires,
- facteurs nécessaires à la bonne gouvernance d’EDF.
Conséquences d’un objectif de 50% nucléaire en 2025
Dans la situation actuelle des finances publiques et de l’économie française (faible croissance, chômage), est-il raisonnable que la France, à l’issue des élections présidentielle et législatives 2017 confirme l’objectif de limiter la production nucléaire à 50% de la production d’électricité dès 2025 en France, alors qu’une telle décision aurait à court terme des conséquences importantes sur l’économie, et sur le pouvoir d’achat, et contribuerait nullement à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de la COP21.
Fessenheim : lettre ouverte au 1er Ministre 2/17
A quelques semaines d'une élection présidentielle dont le résultat sera susceptible d'influer fortement sur l'avenir de cette centrale, des anciens responsables dans le domaine de l'énergie ont décidé d'alerter par courrier le Premier Ministre sur les conséquences dommageables pour notre pays de cet arrêt.
L'association Energie en actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés du groupe EDF, s'associe à cette action.
Lire la suite : Fessenheim : lettre ouverte au 1er Ministre 2/17