Questions écrites Energie en actions AG EDF 15 mai 2018
Questions écrites posées par Energie en Actions à l'Assemblée Générale EDF du 15 mai 2018
A l'occasion de l'Assemblée Générale du 15 mai 2018, Energie en actions, en tant que principale association d’actionnaires salariés et anciens salariés d’EDF, a adressé des questions écrites au Président du Conseil d'Administration d'EDF portant sur les sujets suivants :
- Conventions réglementées et indemnité Fessenheim
- EPR Flamanville
- Paiement du dividende
- Rentabilité de nouveaux investissements
- PPE
- Surcoûts des hybrides
- Actionnariat salarié - ORS
Recos Energie en actions AG EDF2018
Recommandations de vote sur les résolutions soumises à l’Assemblée Générale EDF du 15 mai 2018
Positions retenues par le bureau de l'association Energie en actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés EDF :
- Pour : résolutions 1, 2, 3, 4, 12, 13, 17, 18, 21, 22, 23, 24, 25
- Abstention : résolutions 5, 7, 8, 10, 11, 19 et 20
- Contre : résolutions A, 6, 9, 14, 15, 16
> consulter le document détaillé
> pour en savoir plus sur cette Assemblée Générale, consulter la brochure de convocation
CR AG EEA 21-3-18
L'Assemblée Générale de l'association Energie en actions s'est tenue le 21 mars 2018 à Levallois Perret avec l'ordre du jour suivant :
Bureau 2018 Energie en actions
Le Conseil d'Administration, réuni à l'issue de l'Assemblée Générale du 21 mars 2018, a procédé à l'élection du nouveau bureau d'Energie en actions :
- Président : Bruno LANIER
- Vice-Présidents : Hervé CHEFDEVILLE, Patrick FRECHET, Christian STOFFAES
- Trésorier : Marc LEFEVRE
- Membres : Thierry BONNET, Brigitte FARGEVIEILLE, Pierre MAMELLE, Guillemette LORRAIN
Convocation AG EEA 21 mars 2018
L’Assemblée générale annuelle de l’Association Energie en Actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés du groupe EDF se tiendra le 21 mars 2018 à 16 heures
Immeuble EDF - Carré Vert 45 Rue Kléber, 92300 LEVALLOIS-PERRET
Une révision nécessaire du dispositif Arenh 1/08
L'association Energie en actions a pris note de la publication par la CRE de son rapport sur l’évaluation du dispositif ARENH entre 2011 et 2017, daté du 18 janvier 2018.
La CRE considère que, depuis sa mise en oeuvre, trois phases distinctes se sont succédées, soulevant questions et enjeux sur l’avenir du dispositif :
- De 2011 à 2014, l’ARENH a participé à la construction d’un cadre nécessaire au développement de la concurrence sur le marché de détail.
- Les années suivantes, l’utilisation de l’ARENH a été fortement réduite en raison d’une chute brutale des prix sur le marché de gros de l’électricité,
- Les années 2016 et 2017 ont été ponctuées par des hausses des prix du marché de gros au-dessus du prix de l’ARENH, offrant aux fournisseurs alternatifs des possibilités d’arbitrages « dont la conformité avec l’esprit du dispositif doit être questionnée ».
Atteindre 10 % d'actionnariat salarié
Atteindre 10 % d'actionnariat salarié, c'est l'objectif que s'est fixée la Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés (FAS).
Atteindre 10% d'actionnariat salarié, c'est aussi l'objectif qu'a affiché le Ministre de l'Economie lors de la remise le 13 décembre 2017 des prix de l'actionnariat salarié : "L’actionnariat salarié est un outil puissant pour réconcilier les Français avec l’entreprise. Il entretient deux cercles vertueux favorables à la croissance : l’un par une plus grande implication des salariés, l’autre par le développement d’une épargne finançant le développement de nos entreprises. Je souhaite que le plus grand nombre de salariés puisse avoir accès à un dispositif de partage de la valeur. L’actionnariat salarié doit y tenir toute sa place. Je porterai des propositions à cette fin dans le cadre du plan d’action sur la croissance et la transformation des entreprises, au printemps 2018. A terme, mon souhait est que 100% des salariés puissent bénéficier d’un dispositif d’intéressement ou de participation et qu’une part significative du capital des entreprises, visant les 10%, puisse être détenue par les salariés, en moyenne.
Energie en actions, association d'actionnaires salariés du groupe EDF, partage pleinement cet objectif, qui doit d'abord passer par une relance de l'actionnariat salarié d'EDF, avec une demande formulée à EDF de réaliser une opération réservée aux salariés en 2018.
Mix énergétique 2025 : la dure réalité des faits
Dans une note rédigée en février 2017, l'association Energie en actions alertait les candidats aux élections présidentielle et législatives sur les conséquences d’un objectif de 50% nucléaire en 2025, et :
- soulignait notamment que "Dans la situation actuelle des finances publiques et de l’économie française (faible croissance, chômage), est-il raisonnable que la France, à l’issue des élections présidentielle et législatives 2017 confirme l’objectif de limiter la production nucléaire à 50% de la production d’électricité dès 2025 en France, alors qu’une telle décision aurait à court terme des conséquences importantes sur l’économie, et sur le pouvoir d’achat, et contribuerait nullement à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de la COP21."
- s"interrogeait "Un tel programme est-il techniquement réalisable ?", au regard de la construction de nouveaux moyens de production et des réseaux de transport d’électricité qui s’avéreraient nécessaire.
Cela n'avait pas empêcher certains candidats d'annoncer vouloir réduire plus vite ou de façon plus importante la part du nucléaire dans la production électrique.
L'association Energie en actions se félicite qu'à la suite de la publication par RTE le 7 novembre "Bilan prévisionnel : cinq scénarios possibles de transition énergétique", et alors que se déroule la COP23 à Bonn (du 6 au 17 novembre):
- Le Ministre Nicolas Hulot ai acté des conséquences sur les émissions de CO2 de l'objectif fixé pour 2025,
- Le Gouvernement, dans une communication au Conseil des Ministres du 7 novembre, affirme désormais :
- La priorité de l’enjeu climatique : viser la neutralité carbone de la production d’électricité
- Refonder l’évolution de notre mix électrique sur la base d’objectifs pragmatiques et cohérents, et notamment que la programmation pluriannuelle de l’énergie fixera les orientations en matière de réduction du parc nucléaire existant, en intégrant l’incertitude sur les avis futurs de l’Autorité de sûreté nucléaire, autorité indépendante, concernant la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs au-delà de leur quatrième visite décennale.